Les livres incontournables sélectionnés
par l’équipe de Kube
Les livres sont des compagnons de route, des professeurs au savoir intarissable, des objecteurs de conscience, des amis fidèles.
Les classiques et incontournables existent dans tous les domaines : art, culture, littérature, musique, mode, voyages... Des incontournables que l’on se doit de connaître : des films à voir absolument, des lieux mythiques à découvrir, des albums à écouter au moins une fois dans sa vie et, bien entendu, des livres à lire absolument.
Un livre peut changer notre vie, nous donner ou redonner goût à la lecture, nous pousser hors de notre zone de confort, nous décider à prendre un billet d’avion, remettre en question tout un système de pensée. C'est pourquoi, l'équipe Kube souhaite partager avec vous cet amour, cette passion du livre, de l'écriture, des bons mots. Découvrez notre sélection d’ouvrages incontournables au fil de ces pages !
Les livres, un trésor précieux
Les livres sont un trésor précieux, un héritage dont il nous faut prendre soin.
Qu’ils parlent d’amour ou d’amitié, de développement personnel, de rencontre avec l’autre, d'expéditions au bout du monde, de sujets sensibles, de mondes fantastiques... Les livres ont toujours quelque chose à nous apprendre.
Les livres sont des miroirs qui nous donnent à réfléchir, qui nous offrent la possibilité de regarder la société sous un autre angle, de nous divertir de manière intelligente.
Mais aussi et surtout, bon nombre de livres et de chefs-d'œuvre sont signés par des plumes fortes, engagées, intemporelles et magnifiques.
Nous vous proposons ici notre sélection de récits qui ont marqué, marquent et marqueront les esprits, pour, nous l'espérons, encore de nombreuses générations.
1984, publié en 1949, est considéré comme une référence du roman d'anticipation, de la dystopie, de la science-fiction et il est le plus célèbre roman de George Orwell.
Il décrit une Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950, où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme. La liberté d'expression n’existe plus et toutes les pensées sont minutieusement surveillées.
Un incontournable à lire durant cette période chaotique !
Des Souris et des Hommes est un chef-d’œuvre de la littérature américaine publié en 1937 et pour qui John Steinbeck a reçu le Prix Nobel de littérature en 1962.
C'est le récit bouleversant d’une amitié entre deux hommes, deux amis d’enfance, qui vont de ferme en ferme afin de gagner leur vie durant la Grande Dépression aux États-Unis.
Un roman dur et doux à la fois.
Le Parfum, c’est l’histoire abominable et drolatique de Grenouille. Un homme marqué par la mort dès sa naissance, au destin brisé et à l’odorat hors du commun.
Grenouille possède un odorat exceptionnel, mais ne possède lui-même aucune odeur, ce qui le fait passer pour inexistant aux yeux des autres.
Sa vie entière sera vécue dans l’incertitude et la violence, avec pour seul but la création du parfum parfait.
Un roman génial, olfactif et étouffant.
L’Alchimiste est un merveilleux conte philosophique qui a marqué des générations de lecteurs. Par son message simple et tellement puissant, tout devient possible.
Ce roman est destiné à toutes celles et ceux qui veulent retrouver leur enfant intérieur, reconnecter avec leurs rêves et croire à leur histoire personnelle.
L’Alchimiste de Paulo Coelho, c’est le récit de Santiago, un jeune berger andalou qui part à la recherche d’un trésor aux pieds des pyramides d’Égypte.
Un récit à lire absolument !
Chef-d'œuvre, Jane Eyre de Charlotte Brontë bouleverse encore, après plus d'un siècle, les lecteurs du monde entier.
Récit poignant, à la vérité et à l’intensité d’expression jamais égalées, ce roman d’amour est un classique parmi les classiques.
Ce roman autobiographique de Charlotte Brontë retrace la vie d'une pauvre gouvernante aimée du père de son élève, Rochester et dont l'existence est pavée de tragédies et de mystères.
La saga Harry Potter écrite par J.K. Rowling et les tribulations du jeune sorcier et de ses amis est devenu un véritable phénomène de société.
Harry Potter, l’attachant petit sorcier, nous emmène avec lui dans des aventures extraordinaires, sombres et haletantes.
Une saga incontournable dans le monde du roman Fantasy !
Le Petit Prince, chef-d'œuvre d’Antoine de St Exupéry, est un récit poétique et philosophique. Un conte pour petits et grands, une fable philosophique, une ode à la vie.
Dans le Petit Prince, Saint-Exupéry aborde des thèmes majeurs qu’il établit selon une dualité, la dualité de la vie.
Ce roman est une invitation de St Exupéry à retrouver l'enfant qui est en nous, car comme l’illustre très bien le livre : “Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent”.
Lolita de Vladimir Nabokov, ce roman qui a choqué le monde entier lors de sa sortie, ne laisse toujours pas insensible.
Le livre, qui décrit l'amour d'un homme mûr pour une fillette de 12 ans, fait l’effet d’un raz de marée à sa sortie. Jugé scandaleux, il fait face à la censure et à de nombreuses critiques. Malgré tout, ce roman est désormais reconnu comme un chef-d'œuvre de la littérature moderne.
Un récit hors du commun qui mérite d’être lu !
Dune de Frank Herbert, publié en 1965, est considéré comme le chef-d’œuvre de la science-fiction.
Une saga intemporelle et immortelle qui a conquis des millions de lecteurs à travers le monde.
Dune n’est pas un simple roman de space-opera, il aborde des questions philosophiques telles que la civilisation, la religion, la psychologie, l’équilibre écologique, la puissance et l’individu ou encore la politique.
Un classique du genre, un incontournable.
Game of Thrones, la saga de George R. R. Martin qui a tenu en haleine des millions de lecteurs grâce à un univers fantastique, rempli de complots et de dragons, ne vous laissera pas de glace !
Game of Thrones, c’est un peu le Dallas de l’heroic fantasy, un univers impitoyable où neuf familles nobles et puissantes rivalisent pour le contrôle du Trône de Fer dans les sept royaumes de Westeros.
Stark, Lannister, Targaryen, Baratheon et les autres nous entraînent dans une guerre sans merci pour l’accession au trône de fer et en parallèle d’anciennes créatures mythiques oubliées reviennent pour faire des ravages… Winter is coming !
L’histoire se déroule dans les années 1940 et elle prend place à Oran, une ville fermée et qui tourne le dos à la mer, durant la période de l’Algérie française.
Ce roman, bâti comme une tragédie en cinq actes, symbolise le fléau du malheur sous toutes ses formes, y compris celle de la guerre, de la solitude, de l’exil et de la séparation.
La Peste d’Albert Camus, une œuvre littéraire intemporelle, qui s’est vendu à plus de 5 millions d’exemplaires, connaît un regain d'intérêt en ces temps troublés par une pandémie mondiale.
Fahrenheit 451 est un roman d'anticipation dystopique écrit par Ray Bradbury, publié en 1953 aux États-Unis.
Face à un succès quasi immédiat, le livre a obtenu le prix Hugo du meilleur roman en 1954 puis paraîtra en France en 1955 aux éditions Denoël.
Ray Bradbury nous livre avec Fahrenheit 451, un des plus beaux romans sur les livres, la connaissance, la censure et la mémoire des hommes.
Mort sur le Nil est l’un des plus célèbres romans policiers de la grande Agatha Christie.
Publié le 1ᵉʳ novembre 1937 au Royaume-Uni, il met en scène une des enquêtes les plus connues du grand détective belge, Hercule Poirot.
Le livre a fait l'objet d'adaptations au théâtre, à la radio, à la télévision et au cinéma ; zoom sur l’une des plus célèbres enquêtes policières du monde !
Le bal des folles : premier roman choc de Victoria Mas publié chez Albin Michel.
Cruel et juste, ce roman redonne la place aux femmes. Celles-ci évoluent en étant mises au ban de la société à une époque où les hommes, au pouvoir déjà écrasant, se servent de la médecine pour être encore plus forts.
Le XIXe siècle nous dévoile son lot d’horreurs et de combats. Ce roman vient mettre sa pierre à l’édifice dans une société actuelle en pleine lutte féministe.
Ce violent thriller a fait polémique et a autant été aimé que détesté. Écrit par Bret Easton Ellis et publié aux éditions 10/18, ce roman raconte comment à l’époque de Reagan, un groupe de jeunes dont Patrick Bateman a représenté toute l’atrocité d’être un citoyen américain.
American psycho raconte l’histoire d’un jeune américain bien plus stéréotypé que l’Amérique elle-même. Patrick Bateman vit une existence ponctuée de drogues et de soirées, avec ses amis tous aussi antipathiques que lui. Au-delà d’être un roman critique et dénonciateur, l’auteur a confié que ce roman contenait une grande partie de lui.
En plus d’être un roman historique, Orgueil et préjugés est bien connu pour être un roman d’amour. Il déconstruit le fait de se fier aux apparences. Les femmes font souvent preuve de mépris face aux hommes qui s’éprennent d’elles alors que ce sont finalement ces potentiels maris qui pourraient les rendre heureuses. En plus d’analyser et de tirer des concepts généraux de la fonction de l’amour, Jane Austen utilise des aspects de la psychologie pour pointer les rapports des personnages entre eux.
Victor Hugo peut être vu comme un romancier qui donne sa voix au peuple. Dans Les Misérables notamment, il donne à voir au lecteur toute la misère de son époque. Il prend la défense de ceux qui souffrent et use de sa plume pour dénoncer les mauvaises conditions de vie des pauvres. Victor Hugo prend souvent le parti du peuple.
Des faits réels écrits à Guantánamo pendant son incarcération, l’auteur Mohamedou Ould Slahi revient sur une décennie d’enfer dans Les carnets de Guantanamo. Âmes sensibles, accrochez-vous.
L’histoire de Mohamedou Ould Slahi n’est pas banale et pourtant pas isolée non plus. Ce jeune mauritanien est devenu prisonnier de Guantánamo en 2002. Il est accusé entre autres d’avoir participé au complot de l’an 2000 et aux attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Les États-Unis sont venus le chercher en Mauritanie et l’ont arraché à sa famille pour l’incarcérer. Cet enlèvement a été qualifié d’illégal. Ces carnets sont le récit d’un long combat contre la justice américaine et pour l’innocence.
Ce roman revient sur la scandaleuse Benedetta. Religieuse et lesbienne, son histoire choque l’Italie du XVIIe siècle. Entre Église et amour, Judith C. Brown nous présente la nonne décriée.
Benedetta Carlini est rentrée très jeune au couvent. À seulement neuf ans, elle intègre celui de Pescia en Toscane. Ses premiers pas dans ce lieu la lient très intimement avec Dieu. Frappée de visions, elle explique les recevoir de Dieu. Elle rentre aussi souvent en transe, dans le corps d’un certain ange connu sous le nom de Splenditello. Benedetta devient rapidement respectée par les autres sœurs puisqu’elle réussit à prouver physiquement son lien avec Dieu. Elle a des douleurs physiques intenses et même paralysantes. Son corps est marqué par la présence de Dieu en elle. Sa voix devient sacrée et elle prêche même au sein du couvent. Ce pouvoir laissé à une femme n’est pas anodin et surtout rare à cette époque. La société du XVIIe est loin d’être féministe, d’autant plus dans le christianisme.
Roman de science-fiction déstabilisant, Ubik propose une vive critique de notre société de consommation dans un univers futuriste très réaliste. Publié en 1969 et en 1970 en France, le Times l’a classé parmi les 100 meilleurs romans anglais depuis 1923.
La société de 1992 propose des avancées colossales. Les morts ne sont plus vraiment morts, les vivants possèdent des facultés extraordinaires et la Terre n’est bientôt plus le seul espace d’expérimentation. Le style de Philip K. Dick est si précis et délicat que la science-fiction paraît être un jeu d’enfant. Au-delà de la fiction pure, il s’agit aussi d’une critique de la société. La consommation a envahi son monde futuriste, le capitalisme est aux commandes et la confiance ne règne plus entre les individus.
Entre imagination et humour, cette BD est une vraie bouffée de rire. Dystopique et bien évidemment critique, Zaï Zaï Zaï Zaï permet de remettre en question notre société au fil de ses pages.
Cette BD pour adultes met en scène un jeune homme qui oublie sa carte de fidélité avant de passer en caisse. Manque de pot, ou de carte, le jeune homme a fait de nombreuses courses et ni la caissière ni le vigile ne semblent avoir envie de coopérer. Cette critique acerbe de la société nous donne surtout une bonne leçon : ne jamais oublier sa carte de fidélité !
Plonger dans ce roman fait de rêves, d’amour et de profondeur. Encore un succès de Boris Vian qui saura ravir les lecteurs en quête de voyage.
L’écume des jours a été écrit par le célèbre écrivain français Boris Vian. Il a été publié en 1947 dans de nombreuses éditions tel que Le Livre de poche. Ce roman est devenu un classique de la littérature française et un classique de Boris Vian. Histoire d’amour, surréalisme et onirisme sont mêlés au sein même de ce récit.
Thriller à succès, le premier roman de A.J. Finn est une réussite. Il a su mêler de multiples styles pour créer l’intrigue et le suspens parfait.
La femme à la fenêtre est un roman, plus précisément un thriller écrit par A.J. Finn et publié en 2018 aux éditions Les presses de la Cité. L’intrigue du roman a lieu à Harlem où vit Anna Fox, recluse dans sa maison. Mais comme une pédopsychiatre renommée et appréciée s’est elle retrouvée témoin d’un meurtre ?
Roman de science-fiction post-apocalyptique, sans fioritures et rempli d’émotions.
La route est un roman écrit par Cormac McCarthy et publié pour la première fois aux États-Unis en 2006 aux éditions d’Alfred A. Knopf. Il est sorti en 2008 en France aux éditions de l’Olivier. Ce roman a été un succès et a été récompensé par le prix Pulitzer de la fiction en 2007 et le prix Ignotus en 2008.
Chaos Walking ou Le Chaos en marche a été un vrai succès à sa sortie. N’importe qui a déjà souhaité pouvoir entendre les pensées de la personne à côté de lui. Mais que serait un monde si cela était constant ?
Cette dystopie nous rappelle que toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre et qu’il faut toujours se méfier des personnes influentes.
Ce roman noir bouleverse les consciences. Il raconte avec noirceur la chute d’un usurpateur. Adapté deux fois au cinéma, il est aussi sombre par les mots que par les images. Lecteurs assoiffés de thriller : foncez !
Le Charlatan est un roman noir écrit par William Lindsay Gresham. La traduction française est publiée en 1997 chez Gallimard dans la collection « Série Noire ». Ce roman met en scène divers personnages, dont le principal : Stan Carlisle.
Le meilleur des mondes imagine une société future parfaite. Les hommes seraient les plus heureux possible, les plus parfaits et ils seraient noyés dans le bonheur. Aldous Huxley a été considéré rapidement comme un maître dans l’art du roman d’anticipation.
Les hommes seraient les plus heureux possible, les plus parfaits possible et ils sont noyés dans le bonheur. Les “hommes modernes” fondent la société parfaite. Aucun trouble ne peut y être admis. Les gens y évoluent de la meilleure des manières. Ils sont dans un flacon tout le temps de leur vie, ils avalent des cachets pour être heureux et jouissent de leur vie parfaite. Le centre d'incubation et de conditionnement de Londres-Central offre aussi un espace pour stimuler les enfants et leur promettre un bonheur futur.
Le roman autobiographique Tout s’est bien passé, écrit par Emmanuèle Bernheim a été publié en 2013 chez Gallimard. Ce récit est bien différent des autres livres écrits habituellement par l’autrice. Cette écrivaine et scénariste bien connue du grand public s’est mise à nue dans son roman pour nous offrir un moment douloureux de sa vie.
Le père de la célèbre auteure Emmanuèle Bernheim souhaite mettre fin à ses jours. Dans Tout s’est bien passé, nous suivons le combat et le chemin douloureux pour l’euthanasie humaine.
En traitant ce sujet si admirablement, Emmanuèle a réussi à nous conter au mieux son vécu avec ce récit écrit à la première personne. Il n’y a pas d’exagération, pas de pathos ni de larmes tirées au lecteur. Bien sûr que son récit est émouvant et nous bouleverse mais nous réussissons à garder notre place externe dans cette aventure de vie douloureuse. Ce roman nous rapproche de l’autrice en tant qu’humaine, fille et femme.
Un roman d’amour entre deux personnes opposées, qui surmontent leurs différences pour ne faire qu’un. Babie et Stefano nous embarquent dans leur histoire, leurs tourments et leurs sentiments. Le roman Young Adult Trois mètres au-dessus du ciel a été écrit par Federico Moccia. Il a été publié chez Gallimard en 2006. Ce roman a eu un large succès chez les jeunes lectrices et lecteurs. Pour un premier roman, Federico Moccia a su placer la barre haut.
L’histoire de ce roman d’apprentissage est avant tout une histoire d’amour entre les deux personnages principaux. Babie Gervasi et Stefano Mancini sont aux antipodes. Elle est issue de la bourgeoisie italienne et vit dans une famille où elle est protégée et aimée. De son côté, Stefano est ce que l’on peut appeler un voyou ou un bad boy. Il fait partie d’une bande de jeunes de son âge qui ont l’habitude de se battre, de voler et d’être violents.
Le roman Mon année Salinger de Joanna Smith Rakoff mêle fiction et autobiographie. Il traite de thèmes comme l’amour, le travail et bien évidemment, le monde de l’édition. Le mélange parfait pour se projeter dans cette histoire inattendue et pleine d’apprentissages.
Le roman a été publié chez Albin Michel en 2014. Il raconte l'histoire de Joanna. Après avoir terminé ses études, Joanna est embauchée dans une agence à New York. Elle est passionnée et souhaite travailler dans le monde de l’édition. Sa première porte d’entrée dans ce monde fermé est une agence qui s’occupe de répondre à des appels téléphoniques et à répondre à des lettres de fans pour des clients qui sont auteurs.
La célèbre Emily Brontë a publié son roman Les Hauts de Hurle-vent en 1847 en Angleterre sous le pseudonyme d'Ellis Bell. Ce roman peint un chaos familial ponctué d’amours impossibles. Un classique qui séduit les passionnés de romans anglais.
Les Hauts de Hurlevent raconte l’histoire d’un chaos familial. La famille tranquille habitant le Yorkshire est bouleversée lorsqu’un nouvel enfant adopté arrive. Le jeune Heathcliff ramené par le père de famille Earnshaw n’est pas accepté de tous. Les deux enfants de la famille n’ont pas du tout la même réaction, ils en ont même des opposés. Pour ce qui est de la fille, Catherine, elle voue un amour impossible pour son nouveau jeune frère. Tous les deux sont dans une spirale amoureuse passionnée mais complexe. À contrario, Hindley, le second fils, n'est pas du tout favorable à cette nouvelle venue. Il exprime une certaine rage et se plonge peu à peu dans le cercle vicieux de la vengeance. Son objectif devient la destruction des personnes qui ont rendu sa famille différente.
Les 7 morts d'Evelyn Hardcastle écrit par Stuart Turton vient bouleverser les cerveaux des lecteurs en y multipliant les questionnements et les intrigues. Appartenant à plusieurs genres dont le thriller et le fantastique, ce roman est un délice pour ceux qui aiment voyager à huis-clos.
Stuart Turton a sorti son premier roman en 2018. Celui-là a paru dans de nombreuses éditions dont les éditions 10/18 qui ont pour objectif de développer leur collection de littérature étrangère. Pour ses premiers pas dans l’univers de l’écriture, nous pouvons dire que c’est une réussite. Les 7 morts d’Evelyn Hardcastle a été vendu à plus de 150 000 exemplaires rien qu’en Grande-Bretagne. Fort de nombreux prix comme celui du meilleur premier roman, ce livre a su conquérir le cœur des lecteurs.
Le tatoueur d’Auschwitz a été écrit par Heather Morris et a été publié aux éditions J’ai Lu en 2021. Nous avons beaucoup entendu parler de ce roman ces derniers temps, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il a reçu un grand succès dès sa sortie !
L’histoire se situe durant la Seconde Guerre mondiale, dans les camps d’Auschwitz et de Birkenau. Ces camps de concentration emprisonnent des minorités que Hitler cherche à éradiquer. En grande partie, nous y retrouvons les personnes de confession juive, il y a également des femmes, des enfants, des étrangers, des homosexuels ou encore des personnes ayant commis des crimes.
Étés Anglais réunit dans ses pages de nombreux personnages dans un décor typique anglais dans le Sussex précisément. La Duche habite une grande demeure et a pour habitude de recevoir ses trois fils Hugh, Edward et Rupert durant l’été. Ils débarquent à Home Place avec leurs familles et domestiques respectifs. Se retrouvent donc sous le même toit trois générations différentes, trois clans.
Le roman La dernière lettre de son amant a été écrit par Jojo Moyes et a été publié aux éditions Milady en 2014. Jojo Moyes est connue pour ses multiples romans d’amours, toujours remplis d’émotions et d’aventures romantiques.
Pour ce roman, l’autrice a fait le choix de croiser deux destins de femmes à des époques différentes. D’un côté, il y a Jennifer. C’est une femme des années soixantes, nous pourrions même dire que c’est LE stéréotype de la femme des années 60. Elle vit une existence plutôt monotone, bercée par la condition de la femme qui n’est pas très bonne.
La chronique des Bridgerton a été écrite par Julia Quinn et a été publiée pour la première fois entre 2000 et 2013. Cette saga est composée de huit tomes, chacun ayant pour personnage principal un des membres de la famille Bridgerton. Les éditions J’ai Lu ont décidé de publier à nouveau cette saga en 2020 suite au succès fulgurant de la série Netflix, adaptation de la saga éponyme.
La chronique des Bridgerton met en scène la famille Bridgerton qui évolue dans la haute société anglaise durant la période de la Régence. Régulièrement, une certaine Lady Whistledown, que personne ne connaît, publie un papier sur la société qui l’entoure en dévoilant tous les petits secrets de chacun. Ce personnage fait bien évidemment écho à notre chère Gossip Girl, plus contemporaine certes, mais pas plus piquante. Au fil des tomes, son identité cherche à être dévoilée et les accusations vont bon train.
Au moment du récit, Alex Marzano-Lesnevich étudie le droit à Harvard. Elle dénonce fermement la peine de mort et se bat chaque jour pour que celle-ci n’existe plus. Bien campée sur ses positions, Alex Marzano-Lesnevich utilise ses études pour tenter de parvenir à ses fins.
Le roman L’Arbre-Monde a été écrit par l’Américain Richard Powers. Il a été publié en France en 2018 aux éditions Cherche midi et il s’agit de son douzième roman. Cette histoire enivrante de beauté a reçu le prix Pulitzer de la fiction en 2018.
La botaniste Past Westford étudie la communication entre les arbres et entre les humains et les arbres. Cette question de communication est finalement fondamentale lorsque l’on souhaite s’intéresser au monde des vivants non-humains qui nous entoure. Dans cette histoire, neuf destins de personnages vont se croiser sur leur route vers la Californie. Ils se rendent dans cet état dans le but de sauver un séquoia qui doit être détruit. Toutes ces personnalités rassemblées autour d’une même cause rendent ce roman très émouvant.
Le célèbre auteur Sorj Chalandon revient en 2021 pour la rentrée littéraire avec un roman bouleversant : Enfant de salaud. Ce roman mêle de nombreuses émotions, quelques destins et chemins de vie qui ont besoin de réponses.
Le père du narrateur est en réalité le célèbre Klaus Barbie. Klaus Barbie est connu pour être un criminel de guerre. Il a eu un rôle important durant la Seconde Guerre mondiale. Le narrateur se pose des questions. En effet, il aimerait en apprendre plus sur son père, mieux le connaître. Comme n’importe quel enfant, ces questions sont fondamentales pour se construire. À force de l'idéaliser, son grand-père a fini par s’interposer et lui dire que son père n’était pas quelqu’un de bien puisqu’il a porté l’uniforme allemand.
Le personnage principal du roman se nomme Abel Blac. C’est un policier suspendu pour des raisons encore floues au prémices du roman. Ce personnage est sombre, comme les nuits parisiennes au cours desquelles il aime se promener et déambuler au gré de ses envies et de ses obsessions. Abel Blac a un quotidien bien plus qu'intrigant depuis sa mise à pied. Sa vie semble misérable et sans saveur, ce qui inquiète à la fois son entourage et les lecteurs face aux mots couchés par Claire Berest sur le papier.
Ce roman policier fut un grand succès et a d’ailleurs été adapté deux fois au cinéma.
Ce roman est basé sur l’histoire d’un couple. Melinda et Victor Van Allen semblent être heureux et vivre une vie amoureuse épanouie. Ils sont l’exemple typique du couple bon sous tous rapports. Ils sont riches, blancs et possèdent une grande maison. Ils ont eu une petite fille appelée Trixie. En somme, tout pour être heureux et couler des jours heureux dans leur maison située à Little Wesley. C’est bien trop beau pour être vrai évidemment.
Pour la rentrée littéraire 2021, nous découvrons une nouvelle autrice avec son premier livre nommé Gazelle Théorie. Inès Orchani est française et tunisienne, féministe, engagée et autrice. Elle débarque dans le monde de l’écriture avec son texte fort et puissant, un manifeste qui vient insuffler un nouvel air au féminisme ambiant.
Inès Orchani s’éloigne du féminisme classique occidental pour laisser la place et la voix aux autres femmes, aux autres féminismes. Fortement inspiré et impulsé par l’ouvrage King Kong Théorie de Virginie Despentes, l’autrice réussit à représenter l’influence que ses lectures ont eu sur sa vie et ses croyances.
Il était une fois à Hollywood est le premier roman de Quentin Tarantino. Il s’agit d’une adaptation de son œuvre cinématographique éponyme. Tout au long de ce film comme de ce roman, c’est une image fantasmée de la Californie des années 60 que l’auteur décide de nous livrer avec nostalgie. En filigrane, on en apprend alors plus sur ce qui a orienté Quentin Tarantino en tant que réalisateur : l’époque qui lui est chère, le cinéma qui lui tient à cœur.
Avec un style d’écriture simple et percutant, le célèbre auteur-réalisateur nous propose une adaptation libre d’un récit qui a des airs de slice of life.
Marin de Viry revient pour cette rentrée littéraire 2021 avec un roman plein d’humour et de satire, comme on aime. L’arche de la mésalliance sera publié aux éditions du rocher dans le courant du mois d’août. Déjà encensé par la critique, ce roman a des chances de récolter un franc succès.
Ce nouveau récit met en scène des personnages travaillant à l’épicentre des affaires : la Défense. Marin de Viry fait une vive critique de ce monde des affaires froid, cruel et stressant. Avec son style particulier et son ironie pinçante, il réussit majestueusement et subtilement à critiquer tout un système et une société en marche
Pour son premier roman, Cécile Laurens a fait le choix des émotions. Avec Là où passe la caravane, elle transporte son lecteur au cœur du pèlerinage gitan pour Lourdes. Entre foi, croyances et légendes, le voyage est garanti.
L’événement de fond du premier roman de Cécile Laurens est le pèlerinage de Lourdes réalisé au mois d’août par la communauté gitane. En effet, cet événement rassemble tous les gitans qui ont à cœur de se recueillir et d’entreprendre ce périple. Comme tous les pèlerinages, il laisse donc place aux rencontres et aux bouleversements spontanés que ce genre de voyage peut offrir.
La célèbre Elizabeth Strout revient pour la rentrée littéraire 2021 avec un de ses personnages déjà exploité auparavant. Olive, enfin parle d’Olive Kitteridge, personnage principal du roman éponyme publié en 2010. Loin d’être une suite, Olive, enfin est un récit qui s’intéresse à une période toute particulière de la vie d’Olive.
Une mise à nu extraordinaire de personnes ordinaires. Si l’on devait résumer l’ouvrage d’Elizabeth Strout pour cette rentrée littéraire 2021, cette phrase d’accroche serait idéale.
S’adapter raconte l’histoire d’un petit garçon né dans les Cévennes. Porteur d’un handicap, sa naissance va bouleverser l’équilibre familial. Nous découvrons cette histoire à travers les yeux des autres de la fratrie : le grand frère, la petite sœur et le dernier né. C’est en fait un récit autobiographique que Clara Dupont-Monod nous livre, comme un hommage à son petit frère poly-handicapé qui l’a construite.
Avec un style d’écriture plein de vie et de lumière, Clara Monod-Dupont nous propose de nous plonger intensément dans le quotidien d’une famille en perte de repères.
La célèbre autrice à succès Jakuta Alikavazovic participe à la rentrée littéraire 2021 avec son roman Comme un ciel en nous. Ce roman plein de poésie et de réflexion nous permet une rentrée littéraire pleine de douceur et d’émotion.
Son personnage principale, une femme, une fille, souhaite renouer le temps d’une nuit avec sa place de fille justement. Son père, désormais absent, avait pour habitude de l’emmener au musée du Louvre. Son père est un immigré issu du Monténégro. Arrivé en France, il aimait emmener sa fille au Louvre, en lui demandant inlassablement comment elle s’y prendrait pour voler la Joconde.
Paolo Cognetti est de retour pour cette rentrée littéraire avec un roman qui met une fois encore la montagne à l’honneur. Dans La Félicité du Loup, l’amour est central.
Dans son roman, Paolo Cognetti réunit deux personnages. D’un côté, une femme âgée de 27 ans nommée Silvia et passionnée de montagne. De l’autre, Fausto âgé de 40 ans, commis de cuisine dans un restaurant. C’est d’ailleurs dans ce même restaurant que Silvia est serveuse. Les deux employés se rencontrent dans ce contexte et se lient peu à peu l’un à l’autre.
Satisfaction nous offre le portrait d’une femme française, Madame Alki, qui s’est installée en Algérie au lendemain de l’Indépendance, par amour pour son mari. Elle passe le plus clair de son temps seule, à attendre le retour de ceux qu’elle aime : Ibrahim, son mari qui travaille dans une usine de papier et son fils qui, tous les jours, part à l’école. Pendant ce temps, elle jardine ou elle écrit, consignant dans son carnet intime un certain nombre de réflexions, de doutes et d’angoisses.
Nina Bouraoui nous propose une nouvelle fois d’entendre la voix d’une femme étincelante, dans un style très poétique.
La poète québécoise Daphné B. nous livre une œuvre hybride et poignante sur notre société actuelle. Entre critique, réflexion philosophique et simple constat, Maquillée ouvre un nouveau champ à travers le monde du maquillage.
Cette jeune autrice canadienne est connue pour être féministe et a d’ailleurs créé une plateforme nommée Filles Missiles. Cette plateforme littéraire se veut contemporaine dans le but d’ouvrir de nouveaux horizons dans la littérature canadienne. Elle a également publié plusieurs recueils de poésie et de fanzines.
L’autrice Delphine Coulin fait trembler les moeurs avec son roman Loin, à l’Ouest, publié chez Grasset à l’occasion de la rentrée littéraire 2021. Ce roman est un éloge du mensonge, une ode à l’imaginaire et une invitation à la fiction. Alors, laissez-vous porter par de nouvelles histoires de vie.
Le roman est construit autour du destin de quatre femmes. Elles sont considérées par l’autrice et par la société en général comme étant des mauvaises filles. Mais alors, qu’est-ce qu’une mauvaise fille ? Selon les époques, la perception est bien évidemment différente. Le traitement de l’autrice est donc intéressant puisqu’elle a décidé de placer ses personnages à des époques différentes.
Les Djihadistes aussi ont des peines de cœur est un roman qui prend place au cœur d’un fait divers. Morgan Sportès nous livre un roman qui nous permet une entrée dans la “machine terroriste”. Il a jeté son dévolu sur un attentat qui a sévi en 2012, quelques mois seulement après l’affaire Merah. L’affaire commence lorsque les terroristes lancent une grenade dans une épicerie casher de Paris. Les traces ADN ayant été relevées sur la goupille, s’ensuit un jeu de piste dans lequel les autorités vont chercher à démanteler le réseau et à démasquer toutes les personnes impliquées dans cet attentat.
Avec un style hyper réaliste glaçant, mélangeant scènes de la vie quotidienne et organisation criminelle, Morgan Sportès nous permet de comprendre et d’appréhender les phénomènes liés au terrorisme islamiste.
Paolo Cognetti s’est lancé un défi pour ses 40 ans : celui de partir en expédition dans le Dolpo, région montagneuse du Népal très peu peuplée. Avec lui, il emmène des amis, un chien, des porteurs et surtout Le Léopard des neiges, livre incontournable de Peter Matthiessen qui lui a donné cette envie de découvrir “la dernière enclave de l’authentique culture tibétaine”. Il parcourra alors plus de 300 km à plus 5000 m d’altitude, passant plus d’un mois dans le froid de ces montagnes, sans jamais atteindre un quelconque sommet.
Ce que nous offre Paolo Cognetti avec Sans jamais atteindre le sommet, c’est un voyage méditatif bercé par l’agréable ainsi qu’un hommage à Peter Matthiessen. Sa plume nous plonge dans un état d’apaisement, loin du tracas de la vie quotidienne.
Pour la rentrée littéraire 2021, Renaud Dély débarque avec un nouveau roman. Peu habitué à ce genre, il nous livre pourtant un roman poignant et bouleversant. Le grand saut mêle les destins de deux hommes, bien différents et pourtant très fortement liés.
Le célèbre perchiste Pierre Quinon s’élance avec sa perche en main pour réaliser le saut qui lui vaudra la médaille d’or aux Jeux Olympiques en 1984. Il est attentivement regardé par le second personnage du roman de Renaud Dély. Celui-là est absolument envoûté par la prestation du perchiste et est un fan inconditionnel.
Nous avons eu un réel coup de cœur pour cette sortie prévue pour la rentrée littéraire 2021. Anne Berest nous livre un bout de son intimité avec son nouveau récit La carte postale. Avis aux amateurs d’histoire réelles et d’enquêtes, vous allez adorer.
La carte postale qui donne son nom au roman est en réalité une carte qu’Anne Berest et sa famille ont reçu chez eux, un beau matin d’hiver. Noyée dans le flot des cartes de bons vœux, celle-là s’est quand même démarquée puisqu’elle était anonyme. Sur son recto, il y avait une illustration de l’Opéra Garnier. Au verso étaient inscrits quatre prénoms. Ces quatre prénoms correspondent à des personnes du côté maternel de la famille d’Anne Berest. Ces personnes n’étaient pas connues par la famille d’Anne, ce qui a rendu cette réception de carte encore plus troublante.
La femme et l’oiseau nous fait vivre dans l’intériorité de trois personnages liés par le sang. Lorsque Vina est renvoyée de son collège pour avoir menacé un de ses camarades, Elisabeth, alors en proie à une vie professionnelle très active, décide d’aller vivre recluse à la campagne avec sa fille, chez son oncle, Thomas. Thomas est un ancien “Malgré-nous” qui fascine la petite fille par ses dons. En effet, il parle aux oiseaux, mais pas seulement… Il voit aussi par-delà les pensées non exprimées.
Pour la rentrée littéraire 2021, Isabelle Sorente nous demande de prendre le temps, de nous évader avec les personnages à la découverte de leurs histoires, de grandir et de nous reconstruire avec eux.
Au-delà de la mer prend place en Amérique du sud. Bolivar, pêcheur, se rend en mer malgré la tempête qui s’annonce. Il emmène avec lui Hector, un jeune adolescent inexpérimenté. Un ouragan vient noircir le tableau. Dans l’océan Pacifique, ils dérivent et se retrouvent prisonniers du bateau. C’est alors qu’ils se retrouvent isolés du reste du monde. Les jours passant, leur sort est de plus en plus incertain. Sans aucune notion du temps qui passe, ils se retrouvent alors confrontés à eux-mêmes, sombrant dans les réflexions, l’espoir ou le désespoir.
Ce roman de Paul Lynch s’apparente à une méditation sur la condition humaine, renouant alors avec la tradition de la littérature existentialiste des XIXe et XXe siècles. L’auteur propose une vision de l’essence de ce qui fait la vie humaine.
Hors de toi raconte Alice, ou plus particulièrement ses traumatismes d’enfance. Après la séparation de ses parents, elle va naviguer d’un foyer à l’autre et subir diverses formes de violence. Au fil de ses souvenirs, nous découvrons son enfance bercée dans la violence, l’inceste et les séquelles que ces expériences traumatiques laissent. Alice cache ces événements et se tait durant toute son enfance, mais ces douleurs s’expriment d’une manière ou d’une autre à travers un certain nombre de troubles.
Hors de toi est un récit violent qui navigue entre ombres et lumières, entre espoir et désespoir, entre la vie et la mort ; un récit qui détruit et qui répare. C’est une réalité cruelle et révoltante à laquelle nous sommes confrontés.
La Danse de l’eau, premier roman du célèbre essayiste Ta-Nehisi Coates, nous fait vivre la veille de la guerre de Sécession aux côtés de Hiram Walker. En Virginie, dans une plantation de tabac sur le déclin, Hiram Walker se retrouve orphelin après la disparition de sa mère, esclave vendue à une autre plantation de tabac. Il est en fait le fils d’une esclave et d’un esclavagiste, celui qui dirige la plantation où il travaille. Hiram est un enfant doté de dons qui lui permettront d’échapper à la mort et de s’enfuir loin des plantations, seul paysage qu’il avait connu jusqu’à présent.
Entre roman historique et roman d’aventure doté de quelque chose de merveilleux, Ta-Nehisi Coates nous livre un récit haletant, allant jusqu’au réalisme magique.
Dans La Fabrique des souvenirs, les souvenirs se vendent ou s’échangent. Dans le cadre de son travail, Gabriel acquiert le souvenir de la première représentation théâtrale de Phèdre qui date de 1942. Au cours de cette représentation, il tombe amoureux d’une spectatrice. Cette femme, c’est Oriane, qui occupe la place juste devant lui. Sa nuque lui provoque une sorte de fascination qui va se traduire par une obsession. Il va dorénavant essayer de la suivre, de la reconstruire, de souvenirs en souvenirs.
Clélia Renucci nous fait vivre une romance impossible entre deux êtres séparés dans le temps. Avec un rythme envoûtant, nous découvrons nombre de personnages plus attachants les uns que les autres.
L’auteur Patrice Franceschi nous propose un merveilleux et bouleversant roman pour la rentrée littéraire 2021. S’il n’en reste qu’une est une ode à l'amitié et à l’amour en général. C'est un récit qui met également les femmes en avant dans un contexte des plus terribles, celui de la guerre.
Patrice Franceschi a choisi de donner la voix aux femmes concernant ces événements. Nous suivons tout au long de son récit le destin de deux sœurs d’armes, liées par l’amitié forte qu’elles ont créé au beau milieu d’un contexte chaotique.
Dans un contexte de dépression dans le Mississippi, nous suivons deux amants : Betty et Steve. Ils sont jeunes, noirs, pauvres mais croient en la puissance de leur amour pour échapper à la fatalité. Autour d’eux vont graviter un certain nombre de personnages divers et variés, d’origines et de professions diverses, dont un certain nombre de bluesmen populaires.
Persécutions, environnement, blues, Julien Delmaire recréé cette époque en la mêlant d’un réalisme magique. C’est un roman envoûtant écrit avec un style vibrant et poétique qu’il nous propose.
Hadès, Argentine nous livre l’histoire de Tomas Orilla qui, dix ans après avoir fui l’Argentine du fait de la dictature, retourne dans sa ville natale. Il se lance alors à la recherche du fantôme d’Isabel, la femme qu’il aimait et dont il admirait le courage et la passion. Sa connexion avec Isabel l’a entraîné dans un épisode politique effroyable. Tomas marche au milieu de Buenos Aires en lambeaux, ressassant les choix auxquels il a été confronté et les actes commis par amour ou lâcheté.
Daniel Loedel nous livre un tableau historique de la Guerre Sale et un tableau, plus intime, d’un jeune homme qui n’était pas prêt à se sacrifier pour ses idées, d’un jeune homme qui cherche la rédemption.
Dans L’Echo du Lac, Kapka Kassabova nous emmène sur les traces de ses ancêtres, plus particulièrement du côté maternel. Elle se rend près des lacs d’Ohrid et de Prespa, les deux lacs d’Europe les plus anciens, pour interroger le territoire et ses habitants. Elle nous raconte le lieu, son histoire, les hommes qui l’habitent et la façon dont la géographie et l’histoire qui lui est propre influencent ceux que nous sommes.
L’Echo du Lac est le récit d’un voyage mais aussi un récit d’aventure ; un moyen de comprendre un territoire et la façon dont il nous habite. Car chacun transporte avec lui les fantômes des lieux où il grandit, où il se façonne.
Marjan Kamali nous offre un livre gourmand, plein d’amour sur fond de révolution iranienne. Nous y découvrons à la fois une histoire touchante, une culture et une révolution avec une plume qui éveillera vos papilles.
Robert Jones nous fait vivre une relation pleine de douceur et de délicatesse qui contraste avec leur milieu. Avec une plume élégante, c’est toute la vie de la plantation qu’il va nous inviter à découvrir.
Dans Antonietta, lettres à ma disparue, Gérard Haddad nous livre un récit touchant, plein de sincérité et d’amour. Nous découvrons le visage qui s’éveille lorsque nous sommes confrontés à la maladie d’un proche.
Seule dans sa demeure est le nouveau roman de Cécile Coulon, à paraître aux Éditions Iconoclaste le 19 août 2021 à l’occasion de la rentrée littéraire. Dans ce roman, c’est la vie maritale d’Aimée, 18 ans, mariée à Candre Marchère, propriétaire terrien du XIXe siècle, qui est dépeinte, dans l’atmosphère angoissante d’un huis clos aux apparences gothiques. Entre angoisses et désirs inattendus, le roman retrace l’évolution d’une jeune femme à une époque où elles n’avaient que peu d’importance.
Oublier les fleurs sauvages nous présente la touchante histoire d’Amal, coincée entre liberté et tradition, entre volonté d’exil et douleur de ne plus revoir son pays. Céline Bentz profite de ce roman pour poser le paysage du Liban et remettre en question la condition de la femme.
Pour son premier roman L’homme qui riait sous les bombes, Benoît Christal se plonge au cœur de l’actualité de ces dernières années en ancrant son récit en Syrie et en Irak en proie au djihadisme. Alex est un journaliste français en mission en Irak pour couvrir une victoire du général Kovli sur Daech au moment même des attentats du 13 novembre à Paris. Le mélange de faits réels et de fiction romanesque nous donne à voir une nouvelle approche de la guerre qui fait rage, une approche plus humaine que de simples informations.
Le roman est à paraître le premier septembre 2021 aux Éditions du Rocher dans le cadre de la rentrée littéraire 2021.
La Porte du voyage sans retour nous plonge dans les carnets de voyage d’un jeune français venu étudier la flore locale de l’île de Gorée au Sénégal. En plein siècle des lumières, il rêve d’être à l’origine d’une encyclopédie universelle du vivant. Son aventure va prendre un nouveau tournant lorsqu’il aura connaissance de la fuite d’une jeune esclave africaine, cachée quelque part dans les terres du Sénégal. Il va alors se lancer dans une quête acharnée pour retrouver cette femme.
David Diop, nous emmène dans l’île de Gorée aussi appelée la porte du voyage sans retour en raison de la traite négrière active qui y prend place. Ce roman parle autant de souffrance que d’amour, d’esclavagisme que de liberté. Avec une plume prenante, David Diop arrive à tracer un pont entre l’oralité africaine et la littérature occidentale classique.
Michel Bernard, lauréat du prix Louis-Barthou et du prix Alexandre Vialatte en 2019 et 2020, signe son grand retour pour la rentrée littéraire de 2021 avec un roman à l’écriture subtile et élégante.
Juno Dawson, avec une écriture captivante, réussit à nous plonger dans le monde de la mode et à nous en faire découvrir les coulisses. Elle dresse un portrait en demi-teinte de ce milieu, soulignant aussi bien les côtés positifs que négatifs.
Le parfum des cendres est le premier roman de Marie Mangez, à paraître aux Éditions Finitude le 16 août, à l’occasion de la rentrée littéraire de 2021. Sylvain Bragonard, thanatopracteur, rencontre Alice, thésarde. L’un est mutique, fermé, froid, l’autre est enjouée, bruyante et pétillante. Intriguée par ce personnage si particulier, Alice essaye de percer à jour le mystère Sylvain, qui semble plus apprécier la compagnie des morts que des vivants.
Ce qui est le plus frappant dans ce premier roman est l’omniprésence des sens, tous convoqués dans le récit. Les odeurs, les goûts, les parfums, c’est l’affaire de Sylvain qui les manie et les associe aussi bien que les plus grands nez.
Pour la rentrée littéraire de 2021, la collection Blanche de Gallimard nous propose le premier roman d’Étienne Kern, professeur de lettres en classes préparatoires. Les envolés, raconte l’histoire d’un tailleur pour femme, Franz Reichelt, né en 1878, et décédé en 1912, sautant du premier étage de la tour Eiffel pour essayer un costume parachute. Si cette histoire est connue, c’est qu’elle a été filmée. À paraître le 26 août 2021, le roman est une réflexion sur ce que laissent les envolés.
On comprend bien pourquoi Étienne Kern a été fasciné par cette histoire tragique et, il faut le dire, très romanesque. Naît alors, sous la plume de l’auteur, une réflexion sur les motivations de Franz Reichelt : Comment décider de monter sur cette rambarde à 33 ans, alors que tout le monde semble l’en dissuader ? Peine de cœur ? Foi irrationnelle envers le progrès technique ?
Notre joie est le nouvel essai de François Bégaudeau à paraître chez Fayard le 15 septembre pour la rentrée littéraire 2021. Le constat est simple et sans appel : les extrêmes politiques ne se rejoignent pas, jamais, malgré ce que l’on dit souvent. Pour construire son argumentation et sa réflexion, François Bégaudeau revient sur une soirée qu’il a passée à Lyon en compagnie d’un certain M, 25 ans, irrévocablement d’extrême droite.
Le livre retrace alors discussions et spéculations quant au discours du jeune homme, voire du discours identitaire en général.
Rien ne t’appartient nous fait parvenir l’histoire de Tara dont le mari vient de décéder. Plongée dans la solitude, le chagrin et le tourment, Tara se laisse dépérir. Dans ce tableau cerné par la mort, son passé resurgit. Avec lui, celle qu’elle était avant de rencontrer son mari. Celle qu’elle était petite fille avant de traverser des épreuves qui l’ont fait devenir Tara. Cette petite fille s’appelait Vijaya ; elle demande désormais à renaître.
Nathacha Appanah nous livre un nouveau récit intimiste, sensuel et touchant dans un monde où la violence est omniprésente. C’est le magnifique portrait d’une femme courageuse que nous dresse l’auteure à travers les pages de cet ouvrage.
Juste avant d’éteindre nous emmène dans un ghetto au milieu de la Seconde Guerre mondiale. Ici, un jeune compositeur juif note. Il note tout ce qu’il observe, tout ce que ses yeux accrochent et qui persiste sur sa rétine. Ce ne sont peut-être que des détails mais pour lui ce sont des preuves. Des preuves de tout ce qui se passe dans le ghetto, de toutes les horreurs de la déportation. Ces notes, il les prend sur de petits bouts de papier qu’il ramasse à même le sol.
Hélios Azoulay, avec une écriture puissante, donne une nouvelle vision de l’holocauste : celle d’un homme hypnotisé à qui on a confisqué son oeuvre. Avec un subtil mélange de rudesse et de burlesque, de poésie et de brutalité, il retranscrit parfaitement l’atmosphère qui règne dans le ghetto.
Après la publication de plus d’une trentaine de livres, l’auteur québécois Larry Tremblay signe un nouveau roman, Tableau final de l’amour, dans la continuité de son œuvre, à la recherche de la mise à nu de l’humain. À paraître le 19 août à l’occasion de la rentrée littéraire 2021 aux éditions de La Peuplade, ce nouveau roman s’inspire de la relation tumultueuse entre le peintre Francis Bacon et son amant George Dyer, voyou viril qu’il raconte au début des années 1960. Relation artistiquement fertile mais tragique, Larry Tremblay donne la parole à Francis Bacon pour en faire une œuvre viscérale.
Deb Caletti est l'auteure primée et acclamée par la critique de plus de seize livres pour adultes et jeunes adultes, dont Honey, Baby, Sweetheart, finaliste du National Book Award, et A Heart in a Body in the World, un Michael L. Livre d'honneur Printz. Ses livres ont également remporté le Josette Frank Award for Fiction, le Washington State Book Award et de nombreux autres prix et distinctions d'État, et elle a été finaliste pour le PEN USA Award.
Dans À en perdre haleine, Annabelle décide du jour au lendemain de se lancer dans une traversée des États-Unis. Si des milliers de personnes réalisent cette aventure à l’aide d’un engin motorisé tous les ans, notre héroïne quant à elle se lance à corps perdu dans un challenge de taille : parcourir Washington-Seattle à pieds, soit plus de 4000 km.
Marion Brunet est une autrice née dans le Vaucluse. Passionnée de littérature, elle poursuit des études de lettres avant de devenir éducatrice spécialisée dans un hôpital de jour pour adolescents. Couronnée d'une trentaine de prix littéraires dont le Grand Prix de Littérature Policière 2018 pour L’été Circulaire chez Albin Michel. Marion Brunet a notamment été remarquée en littérature Young Adult pour ses romans Frangines et Dans le désordre. Elle est l'autrice d'une dizaine de romans.
Sans foi ni loi, c'est la cavale d'une hors-la-loi avec l'adolescent qu'elle a kidnappé. Lorsqu'une hors-la-loi débarque chez lui et le kidnappe, Garett est terrifié. Pourtant Ab Stenson, cette femme indomptable, est celle qui lui ouvrira les portes d'un avenir moins sombre, loin de son père violent.
Colson Whitehead, deux fois lauréat du prix Pulitzer, publie le roman Sag Harbor en 2014 aux éditions Gallimard.
Il s’appelle Benji mais veut qu’on l’appelle Ben. Il vient d’avoir quinze ans et espère bien passer les meilleures vacances de sa vie à Sag Harbor, le quartier des Hamptons de la bourgeoisie noire new-yorkaise dans les années 1980. Le narrateur adulte du roman, à peu de choses près le double biographique de l’auteur, revient sur le passage délicat entre enfance et adolescence avec un regard amusé. Cette transition entre deux âges permet également à l’auteur de produire une réflexion sur la difficulté de trouver sa place dans une société encore très divisée entre classes sociales et origines. Ce roman est en cours d’adaptation chez HBO Max, et Colson Whitehead en est l’un des producteurs.
La Volonté est le roman le plus intime de Marc Dugain. Nous pénétrons dans l’intimité de sa famille, plus particulièrement celle de son père dont l’auteur retrace l’histoire. La volonté dont il est question dans ce roman est celle de son père qu’il n’a de cesse d’admirer en dépit de leur relation qui n’a jamais été profonde, cette même volonté à laquelle il s’oppose farouchement. Né pendant la Seconde Guerre mondiale, son destin fascine Marc.
Marc Dugain couche sur papier des souvenirs intimes qu’il a sur sa famille, surtout ceux qui impliquent son père. Par le même temps, c’est la France de l’après-guerre qu’il fait revivre sous nos yeux.
24 fois la vérité est le nouveau roman de Raphaël Meltz, à paraître aux Éditions du Tripode le 19 août, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021. Ce roman mêle la question de l’héritage familial à l’histoire du cinéma au XXe siècle.
Adrien, journaliste spécialisé dans le numérique, décide d’écrire un roman sur la vie de son grand-père, Gabriel, opérateur de cinéma des années 1920 jusqu’à l’aube du XXIe siècle. Ce retour dans le passé permet à Raphaël Meltz de s’interroger quant à l’héritage familial mais aussi culturel, et ce avec une écriture remarquable de pudeur et de délicatesse.
Pour la rentrée littéraire 2021, les éditions de l’Ogre nous proposent le premier roman de Jérémie Brugidou, Ici, la Béringie, à paraître le 19 août 2021.
Il s’agit d’un roman d’exploration et d’aventures au fin fond du monde, en Béringie, la région qui s’étend de la Sibérie orientale à l’Alaska, en passant bien évidemment par le détroit de Béring. Il serait bien malheureux de penser que ce sont des espaces inhabités puisqu’on recense des dizaines de peuples du nord sur les deux continents, sans parler des explorateurs et chercheurs qui s’aventurent dans les glaces. Les trois personnages d’Ici, la Béringie, sont séparés par des millénaires et pourtant, la Béringie est au cœur de leur vie.
La mélancolie des baleines est le nouveau roman de Philippe Gerin, à paraître chez Gaïa le 18 août, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021.
Dans ce nouveau roman, Philippe Gerin nous fait voyager sur les plages reculées d’Islande, où cinq personnages aux histoires et parcours très différents se retrouvent coincés lors d’une tempête. De là, les personnages meurtris par leur histoire vont retrouver une lumière douce et entraînante. Philippe Gerin est l’auteur d’un récit mêlant poésie et émotions dans un univers onirique du Nord. Nous n’avons jamais été si proches des baleines.
Au printemps des monstres est un roman-enquête dans lequel Philippe Jaenada s’est emparé d’un nouveau fait divers, à savoir l’affaire Lucien Léger. Au long de plus de 700 pages, il décortique et reconstruit, aussi bien l’affaire que, plus largement, l’inhumanité dont peut faire preuve l’humain. Lucien Léger, surnommé l’étrangleur, enlève et tue un petit garçon de onze ans au printemps 1964. Ce surnom, c’est Lucien Léger lui-même qu’il l’a utilisé en signant les lettres qu’il envoyait aux médias, à la police mais aussi aux parents de Luc Taron, sa victime.
Philippe Jaenada nous livre une nouvelle fois une enquête soigneuse dans laquelle il sonde profondément l’âme de ceux impliqués dans cette affaire, affaire dans laquelle la vérité est noyée dans un flot de mensonges.
Les étoiles les plus filantes prend comme cadre la réalisation du film Orfeu Negro par Marcel Camus, primé au festival de Cannes de 1959. Ce film franco-italo-brésilien se déroule au Brésil pendant la Guerre Froide. Estelle-Sarah Bulle raconte, dans un récit de fiction, l’histoire du tournage de ce film dont le réalisateur a fait le choix audacieux d’un casting entièrement noir avec des acteurs pour la plupart non-professionnels.
Estelle-Sarah Bulle, par le choix de ce film comme point de départ, nous fait le témoignage d’une époque en recréant le contexte alentour à une production artistique, un contexte où se mêlent arts, politique, géographie et sentiments.
Donat et Aurélie, deux coéquipiers, sont en planque dans une voiture devant une bijouterie, s’apprêtant à arrêter un cambrioleur. À ce moment-là, une ombre apparaît sur le tableau. Donat se retrouve dans l’incapacité de bouger. Aurélie l’emmène à l’hôpital, laissant dans le même temps filer le truand. Le diagnostic tombe : Donat est atteint du syndrome Guillain-Barré, maladie auto-immune qui se manifeste par une paralysie progressive et quelquefois des hallucinations. Prisonnier de son corps, il doit pourtant contribuer à l’arrestation de bandit qu’il a laissé filer. Pendant ce temps, une menace supplémentaire apparaît...
François Clapeau nous présente dans Barré un thriller médical intense, où la tension règne dans chaque recoin de l’hôpital et y prend de plus en plus de place.
Candyland nous plonge au cœur de la lugubre ville de Cane. Bienvenue dans l’Amérique profonde des tordus, des détraqués et des hommes déchus. Dans cette sordide ville, nous suivons plusieurs personnages, tous plus misérables les uns que les autres. Sadie, ancienne amish, va voir sa vie bousculée à la mort de son fils, assassiné par Allison, sa petite-amie. Sadie va tomber amoureuse de Danny, sans savoir que ce dernier, ancien meurtrier, est en fait le père d’Allison. L’enquête est alors lancée par Braxton, policier bientôt à la retraite, lui aussi tourmenté. Durant cette enquête, tout est à démêler. La ville de Cane et ses habitants préservent de sombres secrets.
Jax Miller est une virtuose du polar noir qui signe avec Candyland une nouvelle réussite. Avec une atmosphère nauséeuse et une intrigue menée d’une main de maître, ce roman nous plonge dans les bas-fonds de l’Amérique voire de l’humanité.
Le Silence selon Manon est le nouveau roman de Benjamin Fogel, second volet d’une trilogie dont La transparence selon Irina est le premier opus. Le roman est publié aux éditions Payot et Rivages le 7 avril 2021. Thriller et roman noir sociétal, Benjamin Fogel nous plonge dans un futur proche où les dérives actuelles des réseaux sociaux sont exacerbées et la violence omniprésente.
Le commissaire Sébastien Mille enquête sur une vague de suicides liée au cyber harcèlement et se rapproche du groupe de musique Significant Youth, qui se revendique féministe et progressiste, attaqué par un groupe d’incels, célibataires involontaires, mysogynes et radicaux. Benjamin Fogel dresse des portraits en nuances, loin des stéréotypes, mais qui en disent long sur les dérives du système.
Céline Lapertot publie son nouveau roman Ce qu’il nous faut de remords et d'espérance le 19 août aux éditions Viviane Hamy, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021.
Le récit retrace l'histoire entremêlée de deux demi-frères qui se détestent depuis l’enfance. L’un, Roger, garde des Sceaux d’un gouvernement populiste, et l’autre, Nicolas, rockstar qui lutte contre la discrimination. Des faits divers, et plus particulièrement l’accusation de meutre de Nicolas, viennent raviver cette haine entre les deux hommes qui prend des dimensions sociétales. Auteure prometteuse, Céline Lapertot publie un roman coup de poing à suivre lors de cette rentrée littéraire.
Avant que le monde ne se ferme est le premier roman d’Alain Mascaro, à paraître le 18 août aux éditions Autrement, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021.
Épopée historique et poétique, Anton Torvath est un rescapé du génocide tzigane de la Seconde Guerre mondiale. Son destin, on lui a annoncé, c’est d’être la mémoire de ce peuple sans frontières. Accompagné de trois personnages, Anton voyage à travers toute une Europe bouleversée par les conflits et les horreurs de la guerre. Alain Mascaro publie un roman d’une poésie remarquable, qui tend à montrer que la beauté est toujours présente, lorsqu’on sait la voir.
La Maison des solitudes met en scène Elisabeth au moment du début de la pandémie du COVID-19. Alors que sa grand-mère est hospitalisée et que son décès est imminent, Elisabeth se trouve empêchée de la voir. S’ensuit alors une longue attente dans les couloirs de l’hôpital, attente durant laquelle elle se remémore tous les non-dits et les secrets de famille auxquels elle n’a jamais eu accès. L’imminence du décès de sa grand-mère tant aimée va la pousser à enquêter et obtenir des réponses avant qu’il ne soit trop tard.
Constance Rivière aborde diverses thématiques intriquées dans La Maison des solitudes : les secrets de famille, la façon dont ils peuvent avoir une prise sur nous, la relation d’enfant à parents ou grand-parents, l’urgence, l’attente, le décès.
Esther est le second roman d’Olivier Bruneau et est paru le 9 avril 2020 aux éditions du Tripode.
Le roman s’ancre dans un monde futuriste où les robots sont omniprésents et servent les humains. Un couple, Anton et Maxine, découvrent par hasard une lovebot, une poupée sexuelle, et décident de l’installer chez eux. De là naissent de nombreuses péripéties et des réflexions sur les rapports entre l’homme et la technologie, entre l'organique et le synthétique. Olivier Bruneau signe un roman d’une grande qualité et dont l’écriture pleine d’esprit et limpide ne peut que nous convaincre.
Marjorie Tixier publie son nouveau roman, Un autre bleu que le tien, chez Fleuve Éditions, le 19 août, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021.
Ce récit est celui de femmes, Rosanie, mutique et recluse chez elle depuis 20 ans, et Félice, victime d’un grave accident. Leur rencontre aux thermes va leur permettre de se confier et d’avancer toutes les deux dans un processus de guérison par l’amitié. La romancière et poétesse nous propose une écriture délicate et teintée de poésie.
L’éblouissement des petites filles est le premier roman de Timothée Stanculescu, jeune scénariste de 30 ans. Le roman est à paraître le 18 août aux éditions Flammarion, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021.
Océane, 16 ans, originaire d’un petit village en Charente, disparaît un été. Cette disparition, qui ne peut passer inaperçue dans la communauté, affecte énormément Justine, même âge, alors qu’elles se connaissaient à peine. Elle pense qu’elle est partie avec un garçon. Cet événement donne à Justine l’envie irrépressible de partir, loin, et si possible accompagnée, elle aussi. Entre enfance et adolescence, Justine cherche à se connaître et découvre que les choses sont souvent plus complexes et intenses qu’il n’y paraît. Timothée Stanculescu publie un roman d’une justesse touchante sur cet âge d’hésitation.
Ceci est ma chair, à travers un récit de science-fiction, parle de cannibalisme. Au duché de Michão, depuis la Seconde Résurrection, les habitants se nourrissent d’humains. Le cannibalisme permet tout à la fois de mettre fin à la surpopulation, aux pandémies qui se propagent et à la crise alimentaire. La commercialisation de l’humain est une pratique aussi encadrée que celle de la viande de nos jours. Dans des complexes modernes et familiaux, le respect des normes d’hygiène se doit d’être strict. Le cannibalisme fait partie de la société, élevé au rang d’une pratique aussi naturelle que le fait de respirer.
Marc Villemain nous présente dans Ceci est ma chair la vision d’un cannibalisme moderne et organisé, loin de toutes les représentations que nous pouvons nous en faire. Michão n’est pas une société primitive, le cannibalisme y a été un choix pragmatique.
Luca Di Fluvio ancre son roman Mamma Roma en Italie, à Rome, ville natale de l’auteur. En 1870, alors que le pays est en proie à des instabilités politiques et religieuses, nous suivons le destin de trois personnages : un photographe, un artiste de cirque et une comtesse. Tous ont une histoire bouleversante et vont se retrouver mêlés, bien malgré eux, à une quête révolutionnaire. Leurs destins vont se croiser, leurs chemins s’enlacer, leurs rêves devenir un lien magique qui les unit.
Luca Di Fulvio nous offre un nouveau roman dans la ligne de ce qui fait son succès, avec des personnages attachants et un déroulé purement romanesque porteur d’espoir. Un roman dans lequel trois protagonistes vont se retrouver face à des défis inattendus.
Patrick Deville publie son nouveau roman Fenua le 19 août aux éditions du Seuil, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021.
Patrick Deville mêle histoire et littérature pour parler de la Polynésie, du Fenua, qui signifie “pays” en tahitien. On y retrouve des figures emblématiques et liées à l’imaginaire de ces lieux exotiques : Bougainville, Stevenson, Melville, Pierre Loti ou encore la figure tutélaire de Paul Gauguin. Roman d’aventures du XVIIIe siècle à nos jours, Fenua est un voyage à ne pas manquer !
Un épicier appelle la police pour une histoire de faux billets. Un appel qu’il regrettera rapidement. Le jeune homme interpellé finira mort sous le genou du policier. Au départ, on aurait pu penser à une bavure mais la scène a été filmée par des passants. La vidéo va faire le tour du monde, via les réseaux sociaux et divers médias. Cet événement va prendre de l’ampleur, forçant les policiers à condamner l’auteur du meurtre. Emmett était noir, le policier est blanc ; l’histoire se passe à Milwaukee, la ville la plus ségrégée des États-Unis. Emmett devient un martyr sur lequel on ne connaît finalement pas grand chose. Nous le découvrons grâce au témoignage de ceux qui l’ont connu.
Louis-Philippe Dalembert nous livre avec Milwaukee Blues un roman dans l’air du temps. Les problématiques raciales sont toujours malheureusement d’actualité. L’auteur arrive à nous livrer le portrait touchant d’un homme ordinaire à la mort terrifiante.
Pour la rentrée littéraire 2021, Catherine Cusset publie son nouvel opus très attendu : La définition du bonheur. La parution est prévue le 19 août aux éditions Gallimard.
La définition du bonheur est le récit de la vie parallèle de deux femmes, Clarisse et Ève. L’une vit à Paris, l’autre à Manhattan, et même si tout semble les opposer, un secret les unit pourtant. Catherine Cusset nous impressionne encore une fois avec son nouveau roman d’une qualité remarquable. À découvrir !
Plasmas, au-delà d’être un roman de science-fiction, est un livre-monde. Un livre dont chaque chapitre est conçu comme une nouvelle nous permettant de faire monde. Plasmas nous permet de faire le tour de la terre dans le temps, l’espace et surtout le mouvement. Chaque univers ouvert par Céline Minard est riche et complet, comme une potentialité qui s’ouvre à nous. Le vivant, le minéral, l’espace infiniment grand et la Terre s’imbriquent pour nous offrir une expérience sensorielle.
Céline Minard parvient à nous offrir avec Plasmas une suspension dans le temps et dans l’espace. Avec une plume poétique et rigoureuse, l’auteure observe au microscope les mondes qu’elle établit et, par là, le monde dans lequel nous sommes.
Deux enfants en classe de maternelle assistent à un concert de Noël. Étienne, l’éternel fiancé, fait une déclaration à la narratrice. À un “Je t’aime, parce que tu as les yeux ronds”, elle répond “Je ne t’aime pas. Parce que tu as les cheveux de travers”. C’est là que leurs destins se lient. Des années plus tard, ils se croisent à nouveau. Une fois, puis deux, et plus encore, comme le mouvement perpétuel d’un balancier. Entre chaque rencontre, c’est une vie qui s’écoule.
Agnès Desarthe parvient à nous livrer dans L’éternel fiancé un récit aussi décousu, rythmé et sensationnel que la vie l’est. Avec son écriture musicale et son récit orchestral, nous passons par tous les sentiments qui nous sont donnés à ressentir pleinement.
Un petit garçon a disparu dans le blizzard. Il a suffi de seulement quelques secondes, juste le temps pour Bess de refaire ses lacets. En Alaska, les chances de le retrouver, et surtout de le retrouver vivant, sont faibles. Ce roman noir nous plonge dans un blizzard où seront révélés les secrets des personnages, tous narrateurs d’un récit captivant et intense.
Blizzard est le premier roman de Marie Vingtras à paraître le 26 août aux éditions de l'Olivier, à l’occasion de la rentrée littéraire 2021.
Avant les années terribles prend place au cœur du XXe siècle, dans une Afrique encore versée dans la magie et la superstition. Isaïe, jeune ougandais, émigre en Espagne alors qu’il est adolescent. Là-bas, il se construit une stabilité. Sur le point de devenir père, un homme toque à sa porte et son passé le rattrape. Ce terrible passé, c’est celui d’un jeune garçon enlevé, séquestré et embrigadé de force dans l’armée en tant qu’enfant-soldat. Il commet des atrocités, passe de victime à bourreau. Mais ne sont-ce pas là les deux faces d’une même pièce ?
Victor del Arbol revient avec un nouveau roman noir sur fond historique à glacer le sang. Le contexte dépeint est bouleversant de vérité et l’histoire d’Isaïe est une plongée dans les ténèbres. Une histoire de vengeance, de racisme, d’immigration mais aussi d’acceptation et d’amour dans lequel l’auteur dénonce.
À l’occasion de la rentrée littéraire 2021, Stéphanie Janicot nous dévoile son nouveau roman L’île du docteur Faust, publié le 18 août aux éditions Albin Michel.
La revisite de légendes permet à Stéphanie Janicot de construire un roman aux allures gothiques autour du mythe de Faust. Le docteur Faust contacte des femmes pour leur permettre, au terme d’un long processus, de retrouver leurs vingt ans. Fontaine de jouvence et âmes damnées, Stéphanie Janicot nous emporte loin des côtes bretonnes pour une aventure hors du commun.
Magdalena, comédienne célèbre, reçoit un message de son agent lui annonçant l’adresse de sa mère, disparue depuis son adolescence. Dès qu’elle en a connaissance, elle part pour le Sud-Ouest, dans le Lot-et-Garonne pour retrouver sa mère dans une petite maison de campagne. Trente ans après la séparation, une nouvelle rencontre a lieu. Sur le trajet, elle délie nombre de souvenirs de son enfance et, avec, son rapport au théâtre. Jouer sur scène est ce qui l’a sauvée. En quelques jours, les liens entre mère et fille se renouent et le secret de cette disparition est lentement révélé.
Revenir à toi, c’est le retour de Magdalena à Apollonia, avec tout ce que cette mère représente pour elle. C’est aussi un hommage au théâtre et aux mythes qui nous ont construits que nous offre Léonor Récondo.
Sabine Oloron, une historienne qui travaille à partir de photographies se retrouve à travailler sur une photographie ancienne où sont dressés trois hommes et une femme juste devant un café de Privine. Ilya est une dramaturge et essayiste. Nina exerce comme journaliste au Mercure de Privine et est une figure importante de la résistance. Jean est un militant idéaliste du Parti ouvrier. Un autre homme sur cette photographie porte un chapeau. Elle mettra deux ans à découvrir l’identité de cet homme, Carel Ender, un fonctionnaire de l’Empire. C’est cet homme que nous suivrons.
David Turgeon fait monde avec L’inexistence, un monde cohérent au sein d’une Mitteleuropa fantasmée où le parallélisme avec différents événements historiques se fait sans mal. Avec une tonalité plus grave qu’à l’accoutumée, le monde dépeint par David Turgeon est plutôt glauque et nous renvoie également à des questions d’actualité.
Sergueï Essenine est un des plus célèbres poètes russes du XXe siècle. Il meurt à l’âge de trente ans par suicide, retrouvé dans la chambre 5 d’un hôtel de Leningrad. Il s’agit là de la version officielle, mais nous savons bien que Sergueï Essenine était engagé dans la révolution. Est-on bien sûr qu’il s’agisse d’un suicide ? Jean de Boishue retrace la vie de ce poète via l’enquête de l’officier du KGB Alexis Kars, à la veille de sa retraite.
La Vie interrompue de Sergueï Alexandrovitch Essenine s’intéresse aussi bien à la vie intime que politique du poète. Jean de Boishue replace ces événements dans le contexte socio-historique dans lequel Sergueï Essenine évolue.
À Buenos Aires, l’arrière-grand-père de Santiago Amigorena meurt. Ce juif originaire de Kiev avait émigré dans cette ville pour fuir le nazisme. La famille du narrateur qui a alors six ans doit cette fois fuir l’Argentine pour échapper à une nouvelle dictature. Le roman s’achève par un nouvel exil, six ans plus tard, en Europe. Ce portrait de l’auteur explique l’origine de son silence, mais dépeint également ce qu’est la vie de l’époque dans le continent sud-américain - plus particulièrement en Argentine. Le Premier Exil s’inscrit dans un projet beaucoup plus long qui se divise en six parties, projet comparable dans sa volonté au travail de Marcel Proust.
Santiago Amigorena nous livre dans Le Premier Exil des souvenirs par bribes, mais aussi nombre de réflexions, de pensées qui défilent au fil des pages. Il interroge l’acte d’écrire, l’exil et le poids sur nos vies de l’histoire que nous portons.
Après des années d’absence inexpliquées, le père revient auprès de son ex-compagne et de son fils. Il les emmène au sein d’une maison délabrée, isolée dans la montagne. C’est là que le père a passé son enfance, sous le joug d’un patriarche impitoyable. Mais ce déracinement est sans retour. Ce séjour estival s’avérera être une séquestration. Progressivement, le père s’instaure comme autorité violente, dictant ses règles et étendant son emprise sur sa famille. Progressivement, le père sombre dans la folie. Autour d’eux, la forêt semble se resserrer comme pour les emprisonner.
Jean-Baptiste Del Amo revient cinq ans après Règne animal pour approfondir les thématiques déjà abordées dans ce roman, en changeant de focal. Avec Le Fils de l’homme, l’auteur pense avoir trouvé dans la rédaction de ce roman la langue qui lui est propre, son style singulier.
Helene Bukowski publie son premier roman, Les dents de lait, le 18 août aux éditions Gallmeister.
Pour la rentrée littéraire 2021, ce roman allemand vient s’imposer en France comme incontournable. Le roman s’ancre dans un monde post-apocalyptique. Skalde et sa mère vivent dans une communauté reculée, à l’orée d’une forêt. Le dérèglement climatique provoque un brouillard éternel et une sécheresse aride sur la région. Un jour Skalde découvre une petite fille rousse dans une clairière et décide de la garder. S’ensuit une chasse aux sorcières qui révèle les plus sombres pulsions de l’homme.
Le 14 octobre 2021, Bérengère Cournut publie son nouveau roman très attendu, Élise sur les chemins, aux éditions du Tripode, deux ans après la parution du succès De pierre et d’os.
Fidèle à son style et son univers, Bérengère Cournut nous plonge dans de grands espaces montagneux où Élise, une jeune fille, s’engage dans un périple pour venir au secours de ses frères. Élevée dans la nature par une famille libertaire, Élise est obstinée et déterminée dans sa quête qui mêle découvertes et réflexions sur notre époque actuelle. La remarquable poésie du roman, entièrement écrit en vers libres, surprend et séduit dès les premiers mots.
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